Publié dans Société

Braquage d'un agent de recouvrement - Un membre des Forces parmi les personnes écrouées

Publié le mercredi, 18 juin 2025

Vers 8h du matin, le 2 juin dernier, un agent de recouvrement d'une entreprise commerciale fut attaqué par deux bandits armés, au moment où la victime allait verser une somme à la banque. A propos, l'agression s'est produite juste devant l'établissement en question et au cours de laquelle le coursier fut délesté des 85 556 000 ariary de son employeur, un montant prévu être versé. Sitôt qu'ils ont eu le butin, les assaillants ont pris la fuite sur leurs motos.

 

De son côté, l'agent s'en remettait à la Gendarmerie. Cette dernière a entrepris de chercher la piste des malfaiteurs qui allaient être identifiés grâce aux descriptions de la victime. Et leurs motos ayant été repérées au moment où les bandits ont pris la fuite en direction d'Ambanidia. En effet, l'une des motos est une Kymco Racing, l'autre une Yamaha Cygnus.

Depuis, les gendarmes s'efforçaient alors de retrouver les traces de ces deux-roues, en intensifiant leur filature dans la Capitale.

Le 7 juin dernier, les efforts des gendarmes ont été finalement couronnés. Les deux suspects ont été repérés puis arrêtés à Analakely, un revolver et deux motos utilisées pendant le braquage, saisis.

Mais c'est le lendemain de cela, c'est-à-dire le 8 juin dernier que les choses sérieuses ont commencé, avec une série d'autres arrestations. Au fait, 5 présumés complices des deux suspects, ont été jetés dans le filet, à leur tour. L'un d'eux est celui soupçonné d'avoir participé directement dans le braquage, un autre est un salarié de l'entreprise victime. Le renseignement à propos du fonds aurait été divulgué par le concerné. Deux autres suspects seraient des complices. Enfin, le dernier est un membre des Forces de l'ordre en intelligence avec les malfrats.

Seule la somme restante de 11,4 millions ariary a pu être récupérée sur la totalité. Après leur déferrement, les 7 suspects ont tous atterri à Tsiafahy. Par ailleurs, le commanditaire, en cavale, est activement recherché. Affaire à suivre.

 

Franck R.

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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